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RSE : Quels avantages pour les entreprises ?

Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à s’engager dans une démarche RSE. Mais concrètement, pourquoi se lancent-elles ? Quels sont leurs intérêts ? Pourquoi les entreprises doivent-elles faire de la RSE ?

May 22, 2025
Groupe de personnes cuisinant ensemble des chaussons faits maison dans un atelier collectif organisé par Les Petites Cantines.

Les avantages de la RSE pour améliorer sa marque employeur et son attractivité RH

S’engager dans une démarche RSE, ce n’est pas seulement bénéfique pour l’environnement ou la société : c’est aussi un véritable levier RH. Une politique RSE bien pensée permet d’attirer les bons profils, de fidéliser ses équipes, de renforcer l’engagement au quotidien et de créer un environnement de travail plus épanouissant pour toutes et tous.

Focus sur les bénéfices de la RSE pour la marque employeur

Quête de sens, éco-anxiété, prises de conscience… Les candidat·es et salarié·es sont de plus en plus sensibles aux enjeux environnementaux et sociaux. Une entreprise engagée bénéficie ainsi d’une image positive auprès des candidat·es et de ses équipes : c’est un réel levier pour recruter des talents et fidéliser ses salarié·es. À poste égal, rémunération égale, missions équivalentes, les engagements de l’entreprise peuvent aussi être un vrai critère pour choisir une entreprise plutôt qu’une autre.

Mais pour que cette attractivité fonctionne, encore faut-il que la démarche RSE soit visible, cohérente et portée en interne. Cela passe par des actions concrètes, mais aussi par une communication claire, notamment dans les offres d’emploi, les entretiens, ou encore dans l’expérience d’onboarding.

Certaines entreprises choisissent même de valoriser leurs engagements à travers des labels ou certifications (B Corp, LUCIE…), ou via une politique d’engagement salarié·es (bénévolat, mécénat de compétences, initiatives solidaires), très appréciés par les nouvelles générations.

Ne pas mettre en place de politique RSE, c’est risquer de passer à côté de talents uniques !

Pour 77% des français‧es, l’engagement d’une entreprise en matière environnementale et sociale est un critère prioritaire dans leur choix de carrière.
- Les français·es et les entreprises engagées, Harris Interactive & Mouvement Impact France, 2022

La RSE, une opportunité de veiller au bien-être des collaborateur·ices

Avoir une politique RSE efficace est un levier clé pour améliorer la qualité de vie au travail (QVCT).

La RSE peut notamment permettre :

  • De prévenir et gérer des risques sociaux et physiques : limiter la pénibilité au travail, surveiller les signes de burn-out et d’accidents du travail, prévenir les troubles musculo-squelettiques.
  • D’améliorer des conditions de travail : toute personne à l’aise et confortable dans son espace de travail sera à la fois plus attachée à l’entreprise mais sera aussi plus performante et moins sujette au stress et au burn-out.
  • D’assurer l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle : emploi du temps aménageable, possibilité de télé-travailler, congés payés et RTT, politique d’accompagnement familial.

La diversité et l’inclusion, une opportunité au service de la performance des équipes

Selon une étude réalisée par Deloitte en 2020, les collaborateur·ices des entreprises inclusives réalisent jusqu’à +30% de chiffre d’affaires par collaborateur·ice. L’enjeu de la diversité en entreprise est donc aussi d’ordre économique. Quelques grands principes permettent d’y répondre :

  • S’engager en faveur d’un recrutement non discriminant : via l’utilisation d’une grille de recrutement basée sur les seules compétences par exemple ;
  • Contribuer à faire changer de regard sur le handicap : en respectant au moins le seuil minimal de 6% d’effectif en situation de handicap ;
  • Favoriser l’égalité femmes-hommes : autour de l’égalité salariale, l’accès des femmes aux postes clés, la lutte contre le sexisme, les politiques favorables à la parentalité pour les deux sexes ;
  • S’engager contre les discriminations liées aux origines : via une politique de recrutement de personnes domiciliées en Zones Urbaines Sensibles par exemple ;
  • Lutter contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre en veillant à l’égalité de traitement et de droit entre tous les collaborateurs et collaboratrices.

À lire aussi : Lutte contre les discriminations en entreprise : les bonnes pratiques

La RSE, une invitation à développer l’employabilité de ses équipes

L’employabilité désigne la capacité d’un·e collaborateur·ice à obtenir ou à conserver un emploi, que ce soit dans son poste actuel ou dans un nouveau, au même niveau de qualification ou à un niveau équivalent, au sein de son entreprise ou ailleurs. Son développement favorise la performance de l’entreprise - à court, moyen et long terme - car elle permet d’instaurer une relation de confiance avec les équipes.

Quelques incontournables :

  • Soutenir le développement professionnel : fidéliser ses collaborateur·ices en leur proposant un accompagnement tout au long de leur carrière ;
  • Mettre en place une logique d’auto-évaluation des collaborateur·ices ;
  • Garantir des formations récurrentes pour permettre aux collaborateur·ices de monter en compétences ;
  • Privilégier l’autonomie et la prise de responsabilité de chacun et chacune.

La RSE, un levier d’engagement pour ses équipes

Chaque entreprise a un enjeu de recrutement et de fidélisation des talents, surtout dans un contexte concurrentiel du marché du travail. C’est pourquoi, il est important que les talents soient attachés à l’entité, partagent ses valeurs, se sentent stimulés et respectés.

Selon le Baromètre 2023 de la perception de la RSE du Medef :

68% des salarié·es se voient toujours travailler dans leur entreprise dans 3 ans, chiffre qui monte à 79% dans les entreprises qui possèdent une fonction ou service RSE.

Par ailleurs, l’étude sur l’engagement des salarié·es de Korn Ferry (2018) démontre que :

Plus les salarié·es sont engagé·es dans des démarches RSE, plus ils·elles sont fier·es de leur entreprise (90% contre 66% pour un·e salarié·e à qui l’on ne propose pas d’initiative). Il est donc pertinent de les rendre acteur·ices de ces démarches !

Cela peut se traduire de plusieurs façons :

  • Définir la raison d’être de l’entreprise, soit l’ambition d’intérêt général que celle-ci poursuit, ainsi que le cadre stratégique dans lequel elle s’inscrit et le rôle que jouent ses collaborateur·ices dans sa mise en œuvre.
  • Mobiliser ses collaborateur·ices autour des axes RSE : les regrouper autour de sujets à impact contribue à l’amélioration du bien-être global mais aussi à un attachement exacerbé des salarié·es à l’entreprise. Quelques exemples d’actions fédératrices : collecte de fonds, de produits hygiéniques, de produits alimentaires remis à des associations, ramassage de déchets, distribution de nourriture, mécénat de compétences

La RSE, un levier pour favoriser une forte cohésion des équipes

La RSE et la cohésion d’équipe sont deux concepts qui, bien que distincts, peuvent être interconnectés et se renforcer mutuellement au sein d’une organisation. La RSE englobe les pratiques commerciales éthiques et durables qui prennent en compte l’impact social et environnemental des activités d’une entreprise. La cohésion d’équipe, quant à elle, se réfère à la force et à l’harmonie au sein d’un groupe de collaborateur·ices.

Voici quelques façons dont la RSE peut contribuer à renforcer la cohésion d’équipe :

  • Engagement commun envers des valeurs partagées : La mise en œuvre de pratiques RSE peut aider à définir des valeurs communes au sein de l’entreprise. Ces valeurs peuvent servir de base pour renforcer le sentiment d’appartenance à une équipe partageant des objectifs similaires.
  • Fierté d’appartenance : Les initiatives RSE, telles que la participation à des projets sociaux ou environnementaux, peuvent susciter un sentiment de fierté parmi les membres de l’équipe, renforçant ainsi leur attachement à l’entreprise.
  • Communication transparente : Les entreprises engagées dans la RSE ont souvent une communication plus transparente sur leurs actions et leurs objectifs. Cela peut favoriser un environnement de confiance au sein de l’équipe, renforçant ainsi les relations entre les membres.
  • Collaboration accrue : Les projets RSE nécessitent souvent une collaboration étroite entre les membres de l’équipe. En travaillant ensemble sur des initiatives responsables, les salarié·es peuvent développer des compétences de collaboration et renforcer les liens professionnels.
  • Satisfaction au travail : Les salarié·es peuvent ressentir une satisfaction accrue au travail lorsqu’ils·elles exercent leur activité dans une entreprise engagée. Cela peut se traduire par une attitude positive au sein de l’équipe et contribuer à la cohésion.
  • Soutien mutuel : Les actions RSE, comme les programmes de bénévolat d’entreprise, peuvent encourager le soutien mutuel entre les membres de l’équipe en dehors du cadre professionnel, renforçant ainsi les liens interpersonnels.

En résumé, la RSE peut jouer un rôle important dans le renforcement de la cohésion d’équipe en créant un environnement où les membres partagent des valeurs communes, travaillent ensemble sur des initiatives significatives et se sentent fiers de contribuer à des objectifs sociaux et environnementaux positifs.

La RSE, un outil pour fidéliser ses équipes actuelles

La mise en place d’une démarche RSE concrète, qui mobilise les équipes, les amène à être plus engagées envers l’entreprise et davantage en phase avec leurs valeurs personnelles : 88% des salarié·es estiment que l’engagement sociétal contribue à leur envie de rester dans l’entreprise (Panorama de l’engagement sociétal, 2025, Komeet).

La RSE permet de fidéliser les salarié·es d’une entreprise grâce à plusieurs leviers :

  • Une meilleure cohésion d’équipe (actions solidaires en équipe ou team-building solidaires…)
  • Plus de bien-être au travail (prévention des risques psycho-sociaux, amélioration des conditions de travail, meilleur équilibre vie pro/vie perso…)
  • Plus de diversité et d’inclusion (lutte contre les discriminations, sensibilisation…)
77 % des salarié·es indiquent ressentir du plaisir à travailler dans leur entreprise, où il existe une fonction ou un service RSE, contre seulement 60 % dans les entreprises qui n’en sont pas dotées.
Baromètre de la perception de la RSE, MEDEF, 2022
Plus d’un jeune sur deux déclare vouloir quitter leur emploi si l’entreprise dans laquelle ils·elles travaillent ne prend pas suffisamment en compte les enjeux environnementaux.
- Pour un réveil écologique et Toluna, 2023

À lire aussi : Attirer et fidéliser les talents grâce à l’engagement sociétal

Les bénéfices de la RSE pour la performance et le business

Lorsque la RSE est mise en place de façon globale et pérenne, elle a le potentiel d’améliorer significativement le fonctionnement de l’entreprise en la rendant plus efficace, plus résiliente et plus agile. La RSE est ainsi considérée comme un facteur de gains, de productivité et de performance financière pour les entreprises.

La RSE procure, en moyenne, un gain de performance de l’ordre de 13% par rapport aux entreprises qui ne l’introduisent pas. (RSE et compétitivité, France Stratégie, 2016)

La RSE pour tisser des relations commerciales plus fortes et durables

La RSE est un outil qui permet de propulser la valeur de la marque auprès de ses clients.

Les critères de mesure de la RSE d’un fournisseur potentiel pèsent aujourd’hui lourdement dans la note d’attribution des appels d’offre : plus de 30% pour les JO 2024 à titre d’exemple.

Le contexte réglementaire, et notamment la récente mise en place de la CSRD, a donné lieu à une demande croissante d’informations sur les critères ESG dans les appels d’offres. La tendance a été renforcée par l’évolution du marché, les fonds d’investissement ciblant des entreprises durables et engagées dans un processus de transformation à long terme.

Les acheteurs recherchent donc de la visibilité sur la performance sociale et environnementale de leurs fournisseurs. Et si les candidats n’atteignent pas les critères attendus, la mise en place d’un plan de progrès permet de s’inscrire à une démarche d’amélioration continue et améliore les chances de conclusion du contrat.

La RSE pour réduire les coûts et les risques

Les actions RSE peuvent permettre de réduire directement certains coûts : baisse de la consommation d’énergie ou d’autres ressources, diminution des coûts de recrutement…

La RSE est aussi une opportunité de prévenir certains risques : risques financiers, risques environnementaux, risques humains…

C’est notamment le rôle de la matrice de matérialité RSE, un outil qui permet de cartographier et hiérarchiser les priorités RSE en fonction :

  • Des attentes et besoins des parties prenantes prioritaires de l’entreprise, interne (salarié·es, managers, CSE…) comme externes (clients, fournisseurs, bénéficiaires, investisseurs, associations et partenaires institutionnels…)
  • Des impacts stratégiques sur le business model de ces enjeux RSE

Concrètement, la matrice de matérialité permet de croiser les visions internes et externes sur les différents enjeux RSE afin d’identifier les risques et les sujets “matériels”, c’est à dire ceux sur lesquels l’entreprise devra concentrer ses efforts. Ceux-ci ayant un impact réel sur sa performance et son écosystème.

Aujourd’hui, réaliser une matrice de double matérialité est une obligation légale pour toutes les entreprises soumises à la CSRD.

La RSE pour mieux répondre aux attentes des consommateur·ices et améliorer son image de marque

De plus en plus sensibilisé·es et informé·es, les Français·es portent une attention particulière sur l’impact de leurs achats. Selon l’étude Responsabilité, éthique et durabilité: les Français, les marques et le point de vente face à leurs engagements menée par LSA pour Mediacenter (2020) :

Près d’un·e consommateur·ice sur deux est prêt·e à payer plus cher pour une marque responsable.

La notion la plus fortement associée au concept de RSE est la transparence sur l’origine des produits et leur traçabilité. Une entreprise transparente sur son processus productif (empreinte carbone, conditions de travail des salarié·es, matières premières utilisées) affiche donc de meilleurs résultats financiers.

27% des Français·es déclarent déjà boycotter des produits ou entreprises pour lutter contre le changement climatique. « 49% pourraient le faire » pointe le 22e baromètre de l’ADEME (2021).

C’est 76 % des sondés qui pourraient ne plus acheter un produit ou un service contraire à la lutte contre le climat.

On peut ici ajouter un chiffre intéressant issu du baromètre 2021 de la consommation responsable de Greenflex:

85% des Français·es considèrent que les entreprises et les marques ont la responsabilité d’agir en faveur de la consommation responsable.

Et ce chiffre ne fait que grandir. Plus encore, il semble que la tendance se confirme dans toute la population et notamment parmi toutes les classes d’âge et de revenus.

La RSE est le nouvel outil de communication et de marketing, alors il ne faut pas hésiter à en parler ! Montrer que l’on est une entreprise consciente de l’urgence climatique et des enjeux sociaux est plus efficace que n’importe quelle autre campagne publicitaire.

Attention cependant au greenwashing, l’engagement doit être réel - au risque d’effriter encore plus la confiance des consommateur·ices puisque seul·es 28% des Français·es ont confiance en la communication RSE des marques (-4 points vs 2020) d’après l’étude Sustainable Brands 2022.

C’est un cercle vertueux : en renforçant sa réputation, l’entreprise améliore son image de marque, ce qui lui permet non seulement de plaire aux consommateur·ices, mais aussi de créer une proximité avec eux·elles puisqu'elle répond à leurs attentes.

Les avantages de la RSE pour les investisseurs

L’opposition entre impact social et environnemental des entreprises et rentabilité est de moins en moins évidente. Cette tendance de fond a une conséquence directe sur la posture des actionnaires, banques, fonds d’investissement qui prennent maintenant de plus en plus en compte l’impact environnemental de leur entreprise, vecteur de compétitivité et de performance.

Un exemple de réglementation : la SFDR. La SFDR est une réglementation qui vise à promouvoir la durabilité dans le secteur de la finance en Europe. Elle propose notamment une typologie permettant de mieux identifier les actifs relevant de la finance durable.

Entrée en vigueur en 2021, les gestionnaires d’actifs sont désormais obligés de divulguer des informations sur la durabilité de leurs produits financiers, et de classer leurs fonds en fonction de différents critères. Les prestataires de services d’investissement doivent également décrire comment ils intègrent les facteurs de durabilité dans leur processus de prise de décision d’investissement.

Cette nouvelle loi européenne encourage les investisseurs à mieux financer la transition sociale et environnementale. Son impact est réel puisque d’après l’Étude du Baromètre de la RSE 2024 :

"Les financeurs, investisseurs et actionnaires se retrouvent dans le Top 3 des parties prenantes externes les plus impliquées, quelle que soit la taille de l’entreprise. Concrètement, les fonds d’investissement sont désormais soumis à des obligations de reporting extra-financier, pour eux mais aussi pour les entreprises qu’ils financent, les contraignant à entamer une trajectoire de transition mais aussi d’encourager leur portefeuille à en faire de même !"

RSE et pouvoirs publics : de l’intérêt de l’impact au plus près du terrain

La RSE est évidemment intimement liée à la question de l’impact local des entreprises. Les collectivités locales comme l’Etat sont donc une des parties prenantes clés de la RSE pour toute entreprise, notamment pour améliorer l’impact social et environnemental de son activité auprès des populations qui vivent à proximité des lieux d’implantation.

À travers les relations avec les collectivités locales, l’entreprise va pouvoir maximiser son impact mais également bénéficier d’avantages indirects (implication dans la stratégie, positionnement sur les marchés publics…).

Pour intégrer les pouvoirs publics dans sa stratégie RSE, quelques axes sont recommandés : favoriser des partenariats avec des fournisseurs locaux, mettre en place des partenariats de recrutement, redistribuer une partie de la valeur créée au profit d’associations locales ou encore mettre en place une politique de gestion des déchets avec la collectivité.

Engager son entreprise dans une démarche RSE est une stratégie aux multiples bénéfices. Non seulement la RSE permet de répondre aux attentes croissantes des consommateur·ices et des talents en matière de durabilité et d'éthique, mais elle contribue également à renforcer la performance globale de l'entreprise.

Adopter une approche RSE représente donc une véritable opportunité de croissance et de pérennité pour les entreprises, alignée avec les grands enjeux de notre époque.

À lire aussi : Qu’est-ce que la RSE ? Définition et historique

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