La précarité en forte hausse

Inflation, crise du logement, augmentation des coûts de l’énergie, inégalités d’accès aux soins ou à l’alimentation… En France comme ailleurs, les signaux d’alerte se multiplient.

En 2022, plus de 9,1 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté en France (Insee). Et la pauvreté ne s’arrête pas là : le niveau de vie médian des ménages rencontrés par le Secours Catholique s’établit à 555 euros par mois (Rapport Pauvreté 2024).

Les associations font face à une hausse des demandes, y compris de la part de publics auparavant éloignés de ces problématiques.

La précarité ne concerne pas uniquement les personnes sans emploi : elle touche aussi des travailleur·euses en activité, des jeunes diplômé·es, des retraité·es, ou encore des familles monoparentales.

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Précarité : de quoi parle-t-on ?

Le mot “précarité” est souvent utilisé, mais recouvre des réalités multiples. Il ne s’agit pas seulement d’un manque d’argent ou de ressources. La précarité désigne une situation d’instabilité ou de fragilité, dans laquelle une personne ne peut pas satisfaire un ou plusieurs besoins essentiels pour vivre dignement.

Elle peut toucher différents aspects de la vie quotidienne :

• L’emploi : travail à temps partiel subi, contrats courts, intérim, chômage... les personnes en situation de précarité ont souvent une situation professionnelle instable.
• Le logement : loyers trop élevés, hébergement d’urgence, risque d’expulsion, insalubrité… Le mal-logement touche plus de 4 millions de personnes en France en 2023, selon la Fondation pour le Logement.
• L’alimentation : ne pas pouvoir manger à sa faim est une réalité de plus en plus fréquente, en particulier chez les étudiant·es, les familles monoparentales ou les travailleur·euses précaires.
• La santé : les personnes précaires sont parfois contraintes de renoncer à des soins ou sont dans l’obligation de reporter des rendez-vous médicaux faute de moyens, de temps ou d’accès à une complémentaire santé.
• Le numérique : ne pas disposer d’un ordinateur, d’une connexion Internet stable ou de compétences numériques peut conduire à un isolement, notamment pour accéder à ses droits ou chercher un emploi.
• La mobilité, l’éducation ou l’accès aux droits peuvent aussi constituer des freins importants à l’inclusion.

Lutter contre la précarité commence par la lutte contre les discriminations en entreprise et l’inclusion des publics éloignés de l’emploi : personnes sans diplôme, jeunes en insertion, réfugié·es, personnes en situation de handicap…

La précarité a aussi des conséquences au sein même des entreprises, souvent de façon invisible. En effet, certain·es collaborateur·ices rencontrent des difficultés qu’ils·elles n’osent pas exprimer : isolement, charge mentale liée à des problèmes financiers, situations personnelles précaires…

Prendre conscience de ces réalités, c’est déjà un premier pas vers une entreprise plus inclusive et solidaire !

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Comment mobiliser ses salarié·es autour de la lutte contre la précarité

Chaque salarié·e peut contribuer à tous les niveaux à la lutte contre la précarité en s’engageant dans des actions sociétales. Qu’il s’agisse d’agir auprès des publics fragilisés ou se sensibiliser, chaque geste compte !

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Se sensibiliser sur le sujet de la pauvreté et de la précarité

Avant toute chose, il est essentiel de comprendre les réalités de la précarité. Beaucoup de stéréotypes persistent encore : l’idée que la pauvreté est choisie, qu’elle ne concerne qu’un certain type de public, ou qu’elle est forcément visible. En réalité, la précarité est multiforme, souvent invisible, et peut toucher n’importe qui, à tout moment de sa vie.

Proposer des ateliers ou webinaires de sensibilisation à ses salarié·es permet de déconstruire les stéréotypes liés à la pauvreté et de mieux comprendre les causes systémiques de la précarité. Ces formats sont utiles pour favoriser la compréhension et l’engagement : ils créent une prise de conscience et donnent envie d’agir.

L’association Entourage propose un quizz pour se sensibiliser à la précarité, mais aussi des ateliers à réaliser en groupe : l’occasion idéale de se mobiliser en équipe !

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Idées d’actions pour mobiliser ses salarié·es autour de la lutte contre la précarité

Les collectes de matériel ou de dons financiers

Collecter des dons pour les personnes en situation précaire est un levier simple pour mobiliser ses salarié·es. Il peut s’agir de :

• Collectes de vêtements pour les personnes sans-abri ;
• Distributions de produits alimentaires ;
• Dons de produits de première nécessité (kits d’hygiène, produits de soins…)
• Ou collectes de matériel numérique pour réduire la fracture digitale (ordinateurs, smartphones, etc.).

Ces actions permettent de répondre à des besoins concrets, tout en créant une dynamique collective au sein des équipes.

Les dons financiers sont également indispensables aux associations pour qu’elles puissent continuer leur mission.

À lire aussi : Dons des entreprises aux associations : décryptage

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Le mentorat

Le mentorat vise à créer une relation centrée sur le développement personnel et professionnel de la personne accompagnée. Le·la mentor·e partage son expérience et conseille le·la mentoré·e pour qu’il puisse se développer dans son parcours professionnel.

Quelques exemples d’actions autour du mentorat :

• Soutenir un jeune de l’ASE dans son insertion professionnelle ou numérique avec Les Ombres ;
• Accompagner une femme réfugiée sur la définition de son projet socioprofessionnel avec UniR Universités & Réfugié.e.s ;
• Devenir mentor d’un·e jeune en situation de handicap avec 100% Handinamique.

À lire aussi : Agir pour l’égalité des chances et l’insertion professionnelle grâce au mentorat

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Les maraudes

Participer à une maraude, c’est aller à la rencontre des personnes sans abri pour leur offrir une aide directe : écoute, échanges, distribution de repas chauds, kits d’hygiène ou vêtements.

Les maraudes permettent aux salarié·es de comprendre concrètement les réalités de la précarité, tout en étant dans une démarche de solidarité.

Quelques exemples de maraudes auxquelles participer :

• Rejoindre l’initiative “Bonjour” de l’Armée du Salut : une distribution mobile qui se déploie sur les lieux de vie des personnes, principalement dans le Nord de Paris le long du périphérique et sur les portes parisiennes.
• Discuter et rompre la solitude des personnes sans domicile avec Entourage.
• Participer à l’une des maraudes de la Balade des Lucioles et apporter aux personnes sans abri un moment de convivialité et d’échange, autour d’un bon repas, d’une boisson chaude ou rafraîchissante.

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Les associations à soutenir pour engager ses équipes autour de la lutte contre la précarité

En France, les associations qui luttent contre la précarité sont nombreuses. Chacune répond à un besoin précis au plus près des personnes précaires. Qu’il s’agisse de faire un don ou une action, les salarié·es peuvent se mobiliser pour les soutenir dans leurs actions.

Quelques exemples d’associations qui viennent en aide aux plus démuni·es :

• Règles Élémentaires est une association qui lutte contre la précarité menstruelle et le tabou des règles.
• Les Banques Alimentaires forment un réseau associatif dédié à la lutte contre la précarité alimentaire et le gaspillage.
• La Chorba distribue quotidiennement une aide alimentaire aux plus démunis en luttant contre le gaspillage et agit contre l'exclusion en recrutant des personnes éloignées de l'emploi.
• Le Secours Catholique – Caritas France (SCCF) est une organisation qui œuvre à la promotion des solidarités et lutte contre la pauvreté en France et dans le monde (réseau Caritas).
• 1CabasPour1Etudiant est une plateforme solidaire de parrainage qui connecte 1 famille avec 1 étudiant en difficulté dans la même ville pour le soutenir et tisser un lien.
• La Cloche travaille avec les personnes sans-domicile pour développer des projets qui visent à changer le regard sur le monde de la rue et à favoriser le "Faire-ensemble" entre voisins avec et sans-domicile, pour construire une société plus inclusive.

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Aller plus loin avec Komeet

Vous souhaitez engager vos collaborateur·ices dans la lutte contre la précarité mais vous ne savez pas par où commencer ? Komeet vous accompagne dans la construction, le déploiement et l’animation de votre programme d’engagement.

Aujourd’hui, Komeet est fière de compter à son actif :

• 430 entreprises clientes
• 3 500 associations soutenues
• 2,1 millions d'heures d'engagement (soit 1 000 ans d'impact !)
• +200 000 salarié·es engagé·es et +2 millions d'€ de dons
• Et une présence à l’international !

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